Un frère est un ami donné par la nature ou pas [w/Nox]

Te voilà dans les rues de la ville, une soirée trop d'alcool dans le sang, tu ne sais même plus ou tu es, tu ne sais même plus comment tu t’appelles. Tu marches en titubant un sourire sur le visage. Tu ne fais attention à rien juste à la route est encore, tu te fous te tomber, oh oui, tu te fous de tout ce soir. Tu avances doucement vers la résidence, allumant une dernière cigarette avant de monter te coucher sans faire de bruit ou en squattant le lit d'un autre. Tu mis doucement ta clé, dans la serrure et poussas la porte. L'appartement était plongé dans le noir, et le silence régné dans l'appartement. Tu posas ton sac et retiras doucement tes chaussures. Attrapant au passage un verre d'eau pour éviter un trop gros mal de crâne. Tu vis de la lumière dans la chambre de celui qui te servait de grand-frère. Oh putain, tu l'aimais ce type, mais tu pouvais aussi le haïr en trois secondes. Tu rentras dans la chambre habillée d'une robe trop grande et trop sexy pour toi et regardas droit dans les yeux ton frère "T'es un connard Haerkz". Tu te colles au mur pour pas tomber "Tu as la meilleure petite fille au monde et tu es con". Tu le pointes du doigt tout en restant le dos collé, tu ne voulais surtout pas tomber et sur le coup, tu oubliais les autres colocataires

Ce soir, tu n'étais pas sorti tout simplement car tu n'avais trouvé personne pour garder Sanaa. A croire qu'ils s'étaient tous passé le mot pour avoir quelque chose de prévu. Tu es un con, immature et tu ne lui donnes pas l'amour qu'elle mérite mais, tu n'es pas inconscient, il était hors de question pour toi de la laisser seule toute une soirée. Alors, tu t'étais fait une pizza et de la purée aux carottes pour Sanaa, tu l'avais bordé, lui avait lui une histoire, ce que tu ne fais jamais d'habitude et elle dormait paisiblement maintenant. Plongé dans tes draps, tu regardais une série dans laquelle tu étais à fond dedans, narcos. T'étais paisible, pas vraiment énervé pour une fois même si à plusieurs reprises tu avais posé les yeux sur la place libre dans ton lit à tes côtés. Sofia te manquait, aimer quelqu'un ça te manquait, dormir avec quelqu'un sans forcément avoir d'arrières pensées, ça te manquait. T'y pensais tout le temps même si tu n'en parlais jamais. Il n'y avait aucun bruit, sauf celui de ton écran de télévision quand soudain, ta porte s'ouvrit sur une petite chieuse, habillée un peu trop légèrement à ton goût. Ta petite sœur commença de suite à t'agresser alors que pour une fois, tu n'avais emmerder personne aujourd'hui. « Tu vas te calmer de suite y'a Sanaa qui dort là ! » Tu éteignis ta télévision et te redressa d'un seul coup. « Puis, avant de me faire des reproches, regardes-toi s'il te plait. C'est quoi cette nuisette que tu portes ? Tu veux te faire prendre par dix mecs en même temps. » Tu attrapas une de tes vestes et lui lança en plein visage, lui faisant comprendre qu'elle avait plutôt intérêt à l'enfiler si elle voulait continuer cette engueulade. « Tu pus l'alcool à plein nez ! Parce que tu crois que tu fais mieux que moi là en ce moment ? » Tu détestais la voir dans cet état-là. C'était pas comme ça qu'elle devait être. A tes yeux, c'était encore un bébé qui devait être protéger et suivre un certain chemin. Elle n'était pas censé connaître ce genre de monde-là mais, au fond, tu savais que tu étais beaucoup fautif. Souvent, tu avais donné le mauvais exemple mais, tu avais toujours espéré qu'elle prenne Rhys comme modèle, et pas toi. « Viens t'asseoir là avant que tu te manges un truc en pleine tête en tombant ! » C'était plus fort que toi, il fallait que tu prennes soin d'elle.

Tu es complètement alcoolisée, tes pensées sont brouillées par l'alcool que tu as ingurgité, une vodka suivit d'un concours de shot. Cet homme que tu as embrassé pour rendre jaloux Sloan lui envoyant une photo. Oh, mais pourquoi tu es comme ça, comme tu as pu tomber aussi bas. Depuis la mort de ta mère, tu n'étais plus la même. Ton caractère avait totalement changé, l'alcool, la drogue, les hommes voilà tes journées. Ton frère, ce soir était seulement une victime de ton mal-être et tu savais comment lui faire mal, comment le vexer, tu voulais juste savoir qu'il tenait à toi malgré tout mais tu ne savais pas comment lui demander alors tu le cherchais. Oui tu voulais te faire détester pour mieux l'assassiner . Tu fis un sourire en regardant ta puce dormir, cette petite fille était ton bébé, ta princesse, celle pour qui tu pouvais tuer les humains. "Oh pour une fois, tu fais attention à ta fille, tu te souviens qu'elle est là ? Je suis fière de toi Haerkz". Tu savais comment lui faire mal, tu savais ou taper. Tu ne quittais pas San' des yeux, elle dormait paisiblement, sans doute dans des rêves avec des princesses. Ton frère t'attaqua et te toucha en plein Coeur, mais il ne fallait pas que tu le montres non, trop d'orgueil en toi "Si tu savais, ce soir c'était magnifique". Tu attrapas la veste qui venait d'arriver avec violence contre toi. Tu sentis l'odeur de ton frère, cette odeur qui te rassurait quand t'étais plus jeune, le soir de la mort de ta mère. Il t'avait rassuré en te prenant dans ses bras, en te mettant son manteau autour de ton corps qui tremblait. Ce soir, cette veste te ramener à cette soirée et tu sentais les larmes venir, tu secouas la tête. Tu mis doucement la veste pour te rassurer sans lui montrer, tu sentis la chaleur contre ta peau nue. Cette peau trop nue pour une fille de ton âge. " Je suis ivre seulement ce soir, toi, tu arrives à être un mauvais père chaque jour de la semaine, chaque heures.". Tu es méchante, tu ne te reconnais même pas. Tu avanças doucement pour t'effondrer sur le lit. Tu ne lanças pourtant pas un regard à ton frère. Tu lui reprochais tout, oui tout. Tu regardais le plafond "Par contre je veux revenir à ce que tu as dis, je ne suis pas une pute merci! Je prend juste mon pied". Tu soupiras " Pourquoi tu es comme ça Nox ? Pourquoi tu n'aimes pas ta fille ? Pourquoi tu fais ça ?" Tu n'hurlais plus mais ta voix était pleine de reproche

Tu détestes la voir comme ça, tu la hais tellement quand elle a ce comportement là. Ça te broie le cœur, ça te retourne le cerveau. Tu le sais qu'elle souffre, autant que toi mais, tu ne sais pas comment l'aider. Tu n'arrives déjà pas à t'aider toi-même. C'est une bonne personne pourtant, ça a toujours été ton premier bébé. Lorsque votre père a été emprisonné, tu as tout fait pour la protéger, pour la prendre sous ton aile. Tu ne voulais pas qu'elle souffre à cause d'un connard de première. D'ailleurs, vous n'en avez jamais parlé, c'est comme si qu'il n'avait jamais existé alors que tu es persuadé que ça en reste une souffrance pour chaque enfant Haerkz. Tu revins à tes pensées lorsque Dopsy te lança une phrase assassine. « Qu'est-ce que t'y connais chez les enfants toi ? T'es toi même encore un bébé ! » Ton bébé Sanaa, tu l'aimais. Elle n'avait pas le droit de douter de ça. Bien sûr, tu n'étais pas le père parfait mais, tu essayais des fois de faire des efforts. Tu ne comprenais pas sa réaction. Elle devait pouvoir t'aider au lieu de t'enfoncer. Elle ne se rappelait donc pas que Sanaa n'avait plus de maman et donc que Nox se retrouvait seul pour élever un enfant. Dopsy, elle passait ses soirées à se faire draguer, à boire depuis la mort de leur maman. Elle n'avait de conseils à donner à personne. C'est ce que tu pensais au fond. Tu avais la rage lorsqu'elle se vanta de sa soirée. Tu l'imaginais se frotter contre des mecs, tu imaginais ces chiens la touchait de partout. T'avais envie de vomir, tu étais dégoûté de la savoir comme ça. « Putain mais tu vaux beaucoup mieux que ça Dop ! Parce qu'une pute c'est quoi pour toi ? » Elle te faisait devenir fou, tu avais envie de tout casser et c'est petit lit carrosse de ta fille qui arrivait encore à te contrôler. « Tu sais pas comment j'ai envie de te frapper en t'imaginant avec ces putains de mecs ! » Tu n'arrivais plus à tenir sur place. Tu te levas de ton lit alors que Dopsy, de son côté, s'était effondrée dedans. Tu la regardais. Elle était belle, elle était douce et encore si fragile. Tu ne voulais pas qu'elle souffre, qu'on la prenne pour une chose ou pour une personne qu'elle n'était pas. T'avais aussi peur qu'elle revienne enceinte un jour et qu'elle vive la même vie que la tienne. Tu ne voulais pas tout ça pour elle, tu ne voulais que son bonheur. « Je prends l'exemple que j'ai eu, celui de notre père, tu le sais bien. » Le mot père, c'est bien une des premières fois qu'il l'utilisais pour parler de son géniteur. Mais, tu disais vrai. Il ne t'avais montré que de mauvais exemples, jamais il ne t'avais appris à être un homme, un vrai. Du genre à respecter la femme, à s'occuper correctement de sa famille et donner de l'amour sans en avoir honte. Tu t'approchas du lit de ta fille et t'écroulas sur tes genoux devant elle. Elle était ta vie mais, tu n'y arrivais, tu ne pouvais pas. Si tu t'attachais à elle, si tu lui montrais ton amour, tu étais sûre qu'elle ne resterait pas longtemps auprès de toi. Tu étais pareil avec Dopsy, tu avais du mal à lui dire que tu l'aimais ou même à la prendre dans tes bras. Comme si l'on t'avais arraché ton cœur et que tu n'étais pas capable de montrer tes sentiments. Tu posas ton front sur le dos de la main de Sanaa tout en entendant Dopsy te demander les raisons de ton comportement. « Je l'aime Dopsy, je l'aime putain. » Tu murmuras à peine cette phrase mais, tu n'arrivais pas à t'ouvrir, à lui expliquer que tu avais peur, peur de perdre les gens que tu aimais. « Je ne peux pas, c'est tout... » Tu sentais les larmes qui te montèrent aux yeux mais, tu fis tout ton possible pour les retenir, tu ne pouvais pleurer devant ta petite sœur. Tu devais porter tes couilles et ne pas montrer ta faiblesse. T'étais un mec merde après tout.